La Fondation Kousmine
La Fondation Kousmine
Jusque dans les années 85, la Dr. Kousmine n’était pas connue, et bien qu’elle ait fait paraître plusieurs articles dans des revues médicales spécialisées pour publier les résultats de ses travaux de recherche, elle serait certainement restée dans l’ombre.
C’est devant les succès thérapeutiques incroyables qu’elle rencontre, notamment lors du traitement de trois maladies difficiles (le cancer, la sclérose en plaques et la polyarthrite chronique évolutive) que certains médecins, stupéfaits des résultats qu’elle obtient, lui demandent une entrevue afin d’apprendre sa méthode. C’est ainsi qu’elle forme peu à peu plus de quatre-vingt élèves.
Ces médecins vont se regrouper en une Association Médicale française qui verra le jour le 21 octobre 1985. Son but est surtout orienté vers la formation médicale, l’approfondissement de la méthode, et l’information du publique.
A cette fin, l’Association, qui deviendra quelque temps après sa création, l’Association Médicale Kousmine Internationale (A.M.K.I.), organise des cours de formation pour professionnels, publie le livre « la Méthode Kousmine » et décide de créer un bulletin d’information pour ses adhérents. Elle organise des stages pratiques de cuisine, un congrès tous les deux ans, et regroupe chaque année de plus en plus d’adhérents. Elle est ouverte à tous.
Ainsi, depuis sa création, l’Association s’est organisée pour répandre la méthode thérapeutique instituée par la Dr. Kousmine et pour informer le public de plus en plus nombreux à s’intéresser à ses travaux.
La Fondation élargit ses activités
Après quinze ans d’activités, l’année 2000 a été marquée pour l’A.M.K.I. par un élargissement de ses activités en Europe et une décentralisation. Pour répondre au développement toujours croissant de ses activités, et à la grande dispersion de ses adhérents, elle a décidé de créer des Associations filiales dans les pays d’Europe et d’Amérique, qui comptent le plus de membres.
Cet éclatement décharge ainsi le travail de son secrétariat en France et permet de mieux répondre aux différences linguistiques, en unifiant l’information.
Enfin, à la fin de l’année 2001, l’A.M.K.I. est devenue l’Association Kousmine Française (A.K.F.), laissant à la Fondation Kousmine le soin d’organiser les diverses activités sur le plan international.
Des organismes représentatifs de la Fondation existent en :
ITALIE
FRANCE
SUISSE
BELGIQUE
ESPAGNE
ALLEMAGNE
ARGENTINE
Le livre « la Méthode Kousmine – Ed. Jouvence » a été traduit en italien (Il metodo Kousmine, paru aux éditions Tecniche nuove) en espagnol (El método Kousmine, paru aux éditions Urano), et en anglais (Kousmine’s method aux éditions Jouvence).
Le livre « Les Cinq Piliers de la Santé – Ed. Jouvence » qui en est la suite est paru en mai 93. De plus en plus de parutions médicales sensibilisent la conscience du public dans le sens des préceptes qu’a donné la Dr. Kousmine à tous ses ses patients pendant toutes ses années d’exercice.
La nécessité d’adjoindre des vitamines dans le traitement de maladies graves comme la sclérose en plaques (étude du Pr. Roy Swank de Portland) est maintenant devenu une évidence, les modifications de l’alimentation pour la prévention du cancer qui sont actuellement recommandées par la ligue nationale contre le cancer, sont identiques à celles que la Dr. Kousmine donnait régulièrement à ses patients.
Il est cependant dommage que son nom ne soit jamais cité. Ainsi, indirectement ses idées se trouvent confirmées et institutionalisées, alors qu’elles ont été ignorées, voire combattues, pour manque de fondements scientifiques il y a quelques années. Comme beaucoup de médecins en avance sur leur temps, Catherine Kousmine n’a pas été reconnue à sa juste dimension du temps de son vivant. Elle a pourtant reçu le titre de Bourgeoise d’Honneur de la ville de Lutry en 1989 et la Médaille de Vermeil 85 de la Société d’encouragement au Progrès pour ses travaux sur la sclérose en plaques.
L’approche de la Dr. Kousmine soulève pourtant de nombreuses hypothèses de travail qui sont très intéressantes, et qui méritent qu’on les envisage avec une réelle attitude scientifique, c’est-à-dire avec rigueur et absence de préjugés. Notons que la Dr. Kousmine voyait sa méthode thérapeutique comme complémentaire des traitements conventionnels, ne prétendant nullement s’y substituer.
« Une grande Dame est partie … mais son message demeure. Il est chaque jour un peu plus d’actualité ! » – Dr Alain Bondil